Revendications salariales :
HEURE D’INFORMATION SYNDICALE PAYEE SUR LES SALAIRES
Jeudi 9 Décembre 2021, Rendez-vous au chaud dans les salles du restaurant d’entreprise
de 8H30 à 9H30 pour l’équipe du matin en salle Rozanoff
et de 14H30 à 15H30 pour l’équipe du soir et la normale en salle Auriol
Toutes les autres organisations syndicales sont invitées à se joindre à cette action.
Venez nombreux.
La déclaration faite aux salarié.e.s :
Heure d’information NAO 2022 « Les NAO dans le monde d’après, ça veut dire quoi ? »
En 2020 au début de la crise du covid-19, les journalistes, les politiques et certains sociologues n’avaient de cesse de nous parler du monde d’après, que les choses de la vie ne seraient plus comme dans le monde d’avant, nous serions sous le coup d’une rupture sociétale de grande envergure dans notre société de consommation.
On nous avait dit et on nous avait fait croire que le « système » celui qui nous dirige, allait être plus responsable, plus écolo, plus empathique, plus bienveillant, plus humain. Mais où en est-on de ses belles valeurs ?
On nous avait dit aussi 15 ans auparavant, en pleine crise des sub-prime, que les profits générés par l’économie néo-libérale, qui tombaient dans le porte – feuille des riches ruisselleraient dans le porte – monnaie des travailleurs et des retraités. C’était la fameuse théorie du ruissellement.
Ça fait 15 ans qu’on attend…
2021 : L’économie a repris après plusieurs mois de black-out. Que voit–on de positif pour les salariés : RIEN ou pas grand-chose. Que voit-on de négatif : Pratiquement tout !
Les conditions de travail, les conquis sociaux, l’emploi et les salaires sont attaqués par le patronat qui profite de la crise pour accélérer l’injustice sociale et salariale.
Le salaire, un de nos sujets d’aujourd’hui ne permet plus à beaucoup d’entre nous de pouvoir vivre sereinement ou dignement. En effet depuis la reprise de l’économie, la forte demande mondiale en matières premières, en sources d’énergie, en carburant, en matériaux de construction auxquelles s’ajoutent un risque de pénuries de produits alimentaires et de médicaments ont eu comme conséquence, une inflation record non observée depuis 20 ans en France et voir 30 ou 40 ans dans d’autres pays.
Nous sommes maintenant en face d’une très forte augmentation des prix pour les ménages avec un nombre à 2 chiffres par rapport au début de l’année 2021 : Les carburants +15%, le gaz +57%, l’électricité +15 à 20%, les matériaux de construction + 10 à 30%.
Pendant ce temps, les profits (aussi à 2 chiffres) des grandes entreprises du CAC40 ne sont pas restés longtemps en berne. Le montant des dividendes, les dons de stock – option, les cours de bourse ont repris leur ascension malgré la baisse d’activité, le chômage partiel financé par l’état (par nos impôts) et les perspectives économiques incertaines (instabilité de la demande).
A nous, on a réservé le blocage des salaires, l’intéressement à 0, le licenciement de 15000 salariés du groupe à l’étranger, les conditions de travail qui se sont détériorées, les reclassements sauvages malgré l’ATA que toutes les organisations syndicales ont signé mais qui n’est pas dans les faits respecté par l’employeur.
Aussi cette période sombre que nous traversons, est accompagnée par des mesures gouvernementales prises par décrets sous couvert de périodes d’état d’urgence sanitaire à répétition qui visent à assouplir le code du travail soi-disant pour assurer la reprise économique du pays.
Les conséquences sont, une libéralisation du marché du travail par une augmentation de la flexibilité et de l’employabilité en passant par un mal – être au travail et des burn-out. C’est inacceptable !
Il est temps pour nous de réclamer notre dû. De l’argent il y en a dans la trésorerie des grands groupes, dans la spéculation boursière, à nous de nous faire entendre en revendiquant des augmentations de salaires conséquentes et à la hauteur de ce que nous avons perdu pendant cette crise mais aussi sans oublier les efforts consentis par beaucoup pour faire tourner la machine économique, la rentrée du cash au plus fort de la pandémie du COVID-19 quand les patrons voulaient rassurer leurs actionnaires.
Ainsi, la CGT par son travail de terrain, par sa consultation, par son enquête auprès des travailleurs, revendique des augmentations générales pour tous et une reconnaissance de la qualification, bien au – delà des chiffres annoncés par la direction dans son accord de sortie de crise.
La CGT rappelle qu’elle n’est pas signataire d’un tel document qui ressemble à une offense de la direction faite aux travailleurs du groupe SAFRAN quand on regarde ce qu’elle peut donner à ses 800 managers indispensables qui se sont partagés 42 millions d’euros (52500 euros en moyenne par gagnant) sous forme de stock – option.
C’est un véritable scandale qu’il faut dénoncer et sur lequel nous devons nous appuyer pour argumenter nos demandes en tous genres.
La CGT reste à la disposition des salariés quant aux réponses qu’ils voudraient apportées pour obtenir plus de justice sociale et salariale.
A se rappeler que tout ce qu’on perd aujourd’hui est perdu pour toujours. Nous devons rétablir un rapport de force, plus en notre faveur dans le cadre des NAO 2022 qui regroupent des négociations sur les salaires et sur le temps de travail dont le passage aux 32h sans perte de salaire est une des principales revendications de la CGT.
Soyons raisonnable, demandons l’impossible :
Travaillons moins, gagnons plus et partageons le travail !
Allons tous ensemble vers le progrès social…
Merci pour votre écoute
La CGT toujours à vos côtés.
Villaroche le 9 décembre 2021,